
Histoire

Créé vers 1900, ce domaine d'anciennement 50 hectares était principalement planté en vignes hybrides et en forêt. Il était alors connu sous le nom de « Château Beausite ». Après la 1ère Guerre Mondiale, la propriété tombe à l'abandon, une petite fabrication de tuiles et de drain subsiste sur la parcelle dite de la « fabrique ».
En 1950, Monsieur DUHIL, arrivant de Bretagne, décide de prendre en viager l'exploitation, celui-ci durera 24 ans. En 1974, Monsieur DUHIL se retrouve donc propriétaire de 50 hectares, il décide alors de vendre la partie bois (30 hectares) et de se consacrer aux 20 hectares de prairies pour y faire de la culture fourragère et de l'élevage de vaches. Monsieur DUHIL vieillissant, son activité cesse petit à petit, aucun de ses 5 enfants ne souhaite reprendre l'exploitation.
En 1997, l'exploitation est à vendre. C'est à ce moment que Cédric et Isabelle MOREAU décident de s'installer en jeune agriculteur sur ce domaine quasiment abandonné. Il y a alors 6 hectares de prairies classées dans le cadastre viticole Haut-Médoc, 12 hectares de prairies herbagères et 2 hectares de bois de chênes, ainsi qu'un corps de bâtiments d'environ 400m². Ils décident alors de reprendre l'activité viticole et de se lancer dans l'élevage de chevaux. En 6 ans, ils plantent 6 hectares de vignes, qu'ils vinifient et commercialisent eux-même, ils élèvent 10 chevaux, rénovent les bâtiments, construisent une carrière en sable en 1999, s'équipent en matériel au fur et à mesure du développement de l'exploitation.
Construction de l'écurie pour accueillir les chevaux
Ouverture du gite sur l'exploitation
Après plusieurs années en label "Haute Valeur Environnementale", vendanges du premier millésime certifié "Agriculture Biologique". Dans le même temps, lancement de la boutique de vente directe en ligne.

Aujourd’hui, le Château du Hâ tourne à plein régime, toutes les vignes sont en production et les prairies sont toutes occupées par les chevaux. L'objectif est de valoriser l'existant et non de s'agrandir, la stratégie est la même pour le vin que pour les chevaux : produire peu mais le meilleur possible et surtout garder le contrôle de sa production.